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Génissac, terre de tradition viticole, est aussi marquée par l’Histoire.

Le port de Génissac, agréablement placé dans un méandre et sur les bords de la rivière Dordogne, fut jusqu’au XIXe siècle, le seul groupe important d’habitations de la commune.

Ce lieu paisible conserve des maisons anciennes, mais également quelques monuments médiévaux regroupés autour de la cale du port construite dans la seconde moitié du XIXe siècle.

La chapelle Saint-Nicolas, unique vestige du prieuré fondé par les moines clunisiens de l’abbaye de Saint-Martial de Limoges et devenu par la suite possession de l’abbaye de la Sauve-Majeure est un édifice roman. Construit en 1156, il comporte une nef et un chœur à chevet plat, le tout couvert d’un berceau brisé.

Non loin d’ici, sur les coteaux des hauts de Génissac, on aperçoit un magnifique château flanqué de deux imposants bâtiments dont l’un, construit sous l’ordre du Roi Édouard III d’Angleterre date du XIVe siècle. Puis, dans l’église construite en 1853, il existe un monument remarquable constitué par 10 tableaux sculptés en albâtre représentant 5 épisodes de la vie du Christ et 5 de la vie de Saint Martin (auquel l’Église est dédiée) datant du XVe siècle.

Cet albâtre est une variété de gypse provenant de carrières exploitées pendant des siècles en Angleterre.

Aujourd’hui, Génissac est une étape possible sur la route de Paris/Bordeaux/la côte Atlantique car bordée par la Dordogne qui ondule tout près, elle offre tranquillité et accessibilité. Tranquillité car nichée dans les vignes et accessibilité car proche des grands axes vers la métropole bordelaise ou la jolie bastide libournaise ou encore le village médiéval de Saint- Emilion.

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